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Barea Madagascar – Mondial 2022 : Nicolas Dupuis suggère un nouveau plan de sauvetage

composition barea face au niger
Photo : Fédération Malagasy de Football

D’aucuns se demandent ce que va décider la fédération nationale de foot après ces débâcles subies par les Barea, lors des deux derniers matchs décisifs des éliminatoires de la CAN. Jusqu’à ce jour, rien n’a filtré des dites décisions, si décisions il y a. Mais une chose est sûre : faire comme si de rien n’était, et ne rien changer, ni au niveau des joueurs, ni à celui de l’encadrement, constituerait la pire des erreurs qui soit. 

« C’était compliqué de faire des miracles ». C’est par ces mots que le coach des Barea décrit la situation relative aux deux derniers matches de la CAN 2021 de l’équipe nationale. Des rencontres qui, comme on le sait, se sont soldées par des défaites cuisantes. « On avait beaucoup trop de circonstances atténuantes », a-t-il argué. A la différence de l’ex-capitaine des Barea, ce premier responsable technique n’a pas recouru à l’argumentation basée sur le mea culpa. Il a plutôt mis ces insuccès sur le compte de ces « circonstances défavorables ».  

En rappel, les Barea ont été tenu en échec à deux reprises. La première fois, par les Ethiopiens dans le pays de ces derniers, et la seconde fois une semaine plus tard, par les Nigériens à Toamasina, et cette fois-là sur un score flagrant qui se passe de commentaires…et d’excuses.  

Le Covid, coupable

Comme causes de la défaillance de son équipe, il a évoqué le manque de temps préalable pour que les joueurs puissent se connaître et se familiariser. « C’est ce qui explique le défaut de cohésion », a-t-il confié. En sus, il y a ajouté la culpabilité du covid qui selon ses dires, a tout perturbé. Une allusion aux joueurs qui n’ont pas été autorisés par leur club européens au sein desquels ils jouent, et dont certains ont été tout de même pu partir. « On avait une équipe totalement chamboulée », a-t-il ajouté tout en arguant que les Barea auraient pu faire mieux dans le match contre les Nigériens, car à un certain moment, ils auraient tout de même fait de bonnes choses. 

Un nouveau plan et une nouvelle formule

En réparation des pots cassés, Dupuis a proposé au comité exécutif de la fédération malagasy de football, un nouveau plan dans la constitution de l’équipe nationale.Pour ce faire, il a suggéré d’accorder des quotas égaux aux joueurs nationaux et aux expatriés. « 50% de joueurs locaux et 50% d’expatriés, afin de permettre à plus de locaux d’évoluer dans l’équipe nationale, et de mieux les préparer pour les prochaines éditions de la CHAN et de la COSAFA ».

Et Dupuis d’expliquer son tout nouveau programme. « Le plan est le suivant : Pour commencer, je prendrai une vingtaine de joueurs locaux que je vais tester,évidemment avec mes deux assistants Mika et Léonni. Sur ces 20 footballeurs locaux, je retiendrai au final les 12 meilleurs qui feront partie de l’équipe nationale. Du côté des expatriés, je prendrai également les 12 meilleurs éléments. Mais il va de soi que pour pouvoir mettre en œuvre ce plan, il me faudra avoir l’accord de la fédération ». 

Concernant Ima Faneva, Dupuis a annoncé qu’il ne fera plus partie de ce nouveau plan, et que les expatriés seront reconsidérés par rapport à leurs âges. « Mais il va de soi qu’on ne peut pas les jeter comme ça après ce qu’ils ont fait pour l’équipe », a-t-il dit.

Il a de plus fait savoir que maintenant, il est dans l’expectative, quant à la réponse des dirigeants de la FMF. Par ailleurs, Nicolas Dupuis a fait savoir que comme condition indispensable pour pouvoir réaliser ce plan, il devrait regrouper les joueurs une quinzaine de jours avant chaque compétition.