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Dynabook : deux laptops équipés de la 11e Gen de processeurs Intel sur le marché

DYnabook

Dynabook, ne chôme pas. La société qui a repris le contrôle des activités de Toshiba dans le domaine des ordinateurs portables avant de se retirer de cette activité au début du mois, sort deux nouveaux ordinateurs portables équipés des nouveaux processeurs Tiger Lake de la 11ème génération d’Intel.

Les deux ordinateurs portables, le Portégé X30W-J convertible et le Portégé X30L-J standard à clapet, pèsent moins d’un kilo (environ 2,2 livres) et ont  tous deux un écran de 13,3 pouces. La société commercialisera ces appareils au quatrième trimestre 2020, et les prix seront communiqués à l’approche de la date de lancement.

De très jolis joujoux

Ces nouveaux modèles embarquent des batteries de 53Wh et sont construits avec un alliage de magnésium (pas de plastique) pour obtenir un faible poids. Moins de 900g pour la variante à clapet. Chacun peut être équipé soit d’un processeur Core i5-1135G7 d’Intel, soit d’un Core i7-1165G7. Ces deux processeurs prennent en charge les graphiques Iris Xe.

Ils disposent également de deux ports Thunderbolt 4, Wi-Fi 6, de lecteurs d’empreintes digitales, et prennent en charge les écrans tactiles jusqu’à 1080p avec les webcams IR Windows Hello-ready. Dynabook affirme que chaque ordinateur portable est conçu pour passer la certification MIL-STD-810G pour la durabilité, bien que cela ne soit pas la même chose que de passer la certification.

Ils font également partie de la spécification du projet Athena d’Intel, qui devrait, espérons-le, se traduire par une durée de vie décente de la batterie.

Le Portégé X30L-J a un plafond plus élevé pour le reste de ses spécifications et caractéristiques. Il peut supporter jusqu’à 48 Go de RAM (contre 32 Go pour le Portégé X30W-J 2-en-1), et il dispose d’un port USB supplémentaire de type A, d’un port Ethernet RJ-45 et d’un dispositif de pointage Accupoint en option qui est similaire à l’excellent nœud TrackPoint du ThinkPad.

Pourquoi Toshiba s’est retiré du marché ?

Toshiba a officiellement annoncé son départ du secteur des ordinateurs portables après 35 ans d’existence. En aout dernier, le géant technologique japonais a déclaré que les actions en circulation de Dynabook, 19,9%, sont maintenant détenues par Sharp.

Dynabook, autrefois connue sous le nom de Toshiba America Client Solutions et principale branche de Toshiba pour les ordinateurs portables, a été rebaptisée en janvier 2019. En juin 2018, Sharp a acquis 80,1 % de l’entreprise, et aujourd’hui, Dynabook est détenue à 100 % par le conglomérat japonais.

« Le 30 juin 2020, selon les termes de l’accord d’achat d’actions, Sharp a exercé une option d’achat pour les actions restantes de Dynabook détenues par Toshiba, et Toshiba a achevé les procédures pour leur transfert », a alors déclaré Toshiba dans un communiqué.

Une page d’histoire qui se tourne

Toshiba a lancé son premier PC en 1985. Suivant ainsi les traces du PC d’IBM en 1981. Le T1100, commercialisé en Europe, était l’un des premiers modèles d’ordinateur portable sur le marché et utilisait des disquettes. L’entreprise a ensuite lancé des ordinateurs portables aux États-Unis et au Japon l’année suivante.

Depuis lors, surtout ces dernières années, Toshiba est confrontée à une forte concurrence et à des pertes financières, aggravées par un scandale comptable en 2015. Scandale dans lequel la société a admis avoir surestimé ses bénéfices de près de 2 milliards de dollars au cours des sept années précédentes.

Une fois  ces problèmes rendus publiques, Toshiba a cherché à se restructurer, en réduisant considérablement ses effectifs. En mettant également en place une nouvelle équipe de direction et en vendant un certain nombre d’actifs, notamment des usines et l’activité capteurs d’images de la société à Sony.

La société a également vendu des actifs appartenant à la branche nucléaire de Toshiba. La Westinghouse Electric Company, en 2018 pour 4,6 milliards de dollars. L’entreprise, qui a fait faillite, a fait l’objet d’un procès après s’être retirée du projet de construction de deux centrales nucléaires en Caroline du Sud.

Toshiba s’est retrouvé mêlé à l’affaire, qui demandait des dommages et intérêts pour les projets échoués. Cependant, le fin du mois dernier, la poursuite a été retirée.